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Deux hauts responsables de la police sud-coréenne arrêtés, une semaine après la loi martiale

Une semaine après l’éphémère déclaration de la loi martiale par le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, deux responsables de la police ont été arrêtés par les autorités mercredi. Le chef de l’État est interdit depuis la veille de quitter le pays.

Des manifestants rassemblés devant l’Assemblée nationale sud-coréenne, le 10 décembre 2024, à Séoul.
Des manifestants rassemblés devant l’Assemblée nationale sud-coréenne, le 10 décembre 2024, à Séoul. | DANIEL CENG / ANADOLU VIA AFP
 

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04:01

Les autorités sud-coréennes ont ordonné mercredi l’arrestation de deux hauts responsables de la police, au lendemain de l’interdiction imposée au président Yoon, sanctionné après avoir proclamé une éphémère loi martiale, de quitter le pays.

 

Le commissaire-général de l’Agence de la police nationale Cho Ji-ho ainsi que Kim Bong-Sik, chef de la Seoul Metropolitan Police Agency, se sont d’abord vus interdire de quitter le pays, puis ont été interpellés, a indiqué l’agence Yonhap. Ils peuvent être interrogés pendant 48 heures avant d’être formellement arrêtés.

Yoon Suk Yeol a reçu lundi la même interdiction de quitter le pays. Les ex-ministres de la Défense et de l’Intérieur, le commandant de l’éphémère loi martiale et le chef du contre-espionnage sont aussi obligés de rester en Corée du Sud.

Le pays est en plein chaos politique depuis le coup de force raté de Yoon, qui a déclaré brièvement la loi martiale il y a une semaine avant d’être obligé de l’abroger six heures plus tard, sous la pression du Parlement et de la rue. Des hélicoptères et des soldats avaient été déployés pour bloquer les accès du Parlement, sans toutefois réussir à empêcher des députés de voter la levée de l’état d’exception, alors que les forces spéciales tentaient de les en déloger.

 

Enquête pour « rébellion »

Yoon Suk Yeol et plusieurs de ses alliés, certains issus du même lycée que lui, sont sous le coup d’enquêtes. Le chef de l’État, visé pour « rébellion », est le premier président sud-coréen en exercice à se voir interdit de quitter le territoire, selon le ministère de la Justice.

 
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