Votre consommation de gaz pourrait vous coûter plus cher en ce début d’année. En Europe, le cours du gaz naturel a dépassé le cap des 50 euros le mégawattheure. Une forte inflation en seulement quelques mois. Pourquoi cette tendance à la hausse ? Depuis que l’Ukraine a arrêté de transporter sur son sol le gaz russe qui alimentait les pays européens, mercredi 1er janvier, les marchés se sont affolés. L’Ukraine a annoncé mettre fin au transit du gaz russe par son territoire, mardi 31 décembre. Volodymyr Zelensky a décidé qu’il ne reconduirait pas le contrat qu’il avait signé en 2019, avant le début du conflit avec Moscou, relaie franceinfo.

La vague de froid qui sévit sur l'Europe empêche d'avoir recours aux énergies alternatives comme l'éolien. Les stocks de gaz européens ont diminué plus vite que prévu. Les sites de l'Union sont pleins à 70%, un niveau historiquement bas pour un début d'année, avec 15% de moins que d'habitude à cette époque.

Une hausse globale de l'énergie ?

La Commission européenne a déjà prévu d’être autonome vis-à-vis du gaz russe d’ici 2027, et intensifie ses importations depuis d’autres pays, comme la Norvège et les États-Unis. Alors qu’avant le début de la guerre, l’Europe faisait venir 40% de gaz depuis la Russie, cette part est désormais réduite à 8%. Les conséquences sur le prix du gaz en France devraient donc être limitées, même si le mégawattheure a déjà franchi la barre des 50 euros. Avec cette annonce, le tarif déjà haut depuis le début du conflit ne risque toutefois pas de redescendre.

 
 

En achetant du gaz sur le marché mondial, l’Europe risque de faire grimper les prix. Si vous n’avez pas opté pour un contrat de gaz à prix bloqué, vous pourrez donc ressentir la flambée sur vos prochaines factures. Et la hausse pourrait également concerner l’électricité, car certaines centrales fonctionnent grâce au gaz.